Comparaisons intercantonales
Seules les données des comptes annuels de 2021 sont disponibles pour les comparaisons intercantonales. Il en ressort que les communes bernoises figurent au milieu ou dans le tiers inférieur du classement. L’endettement net, soit l’indicateur pour lequel elles obtenaient leur meilleur rang, se péjore. De même, leurs valeurs moyennes ont évolué moins favorablement que dans d’autres cantons s’agissant du degré et de la quotité d’autofinancement ainsi que de la quotité de la charge des intérêts.
Comparaisons intercantonales
Sept indicateurs financiers se prêtent aux comparaisons intercantonales, dès lors que leur moyenne est relevée chaque année par la Conférence des autorités cantonales de surveillance des finances communales (CACSFC) auprès des communes de tous les cantons.
Les indicateurs calculés sur la base du MCH2 ne sont que partiellement comparables à ceux qui s’appuient encore sur le MCH1, et leur interprétation exige une grande circonspection. À relever toutefois que l’introduction du nouveau modèle suit son cours.
Les 24 cantons d’Argovie, d’Appenzell-Rhodes-Extérieures, d’Appenzell-Rhodes-Intérieures, de Bâle-Campagne, de Bâle-Ville, de Berne, de Genève, de Glaris, des Grisons, du Jura, de Fribourg, de Lucerne, de Neuchâtel, de Nidwald, d’Obwald, de Saint-Gall, de Schaffhouse, de Schwyz, de Soleure, de Thurgovie, du Tessin, d’Uri, de Zoug et de Zurich avaient déjà introduit le MCH2 dans l’ensemble de leurs communes en 2021.
Tel n’était pas encore le cas dans les deux autres cantons, à savoir ceux du Valais et de Vaud.